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| Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ | |
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Elizabeth G. Evenson
I will soon die ...
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| Sujet: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /! Hot -18 /! Mar 16 Fév - 17:46 | |
| Le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y succomber ... Mais une fois son gout subtile sur les lèvres, la langue demandera surement son reste ... Tentation, tentation. Quand tu nous tiens sur ton arbre perché et que tu nous fixes de tes yeux assombries par ta soif de pouvoir. Pousser par ton regard accusateur, tentateur, vicieuse tentation. Doit-on succomber ? Apprends moi juste à jouer. Vivre dans ton ombre, soulever par tes craintes, être observer par ton obsession, tel est le châtiment de celui qui décide de jouer avec toi au jeu malsain de ta conquête. Alors tant pis, je prends le risque quitte à tout perdre. J'aurais donner un sens exaspérant à ma vie l'instant de quelques doux supplices. Mon esprit meurtri par ta volonté de feu réclame à corps et à cris les dures volupté de ta magnificence. Alors douce tentation, vil tentatrice, emporte moi avec toi. S'il est enclin à te donner mon âme alors prends-la puisqu'elle m'a déjà été dérobé. Je t'appartiendrais toute entière juste pour le délice suprême de sentir ton mal me prendre au mot. Juste pour le plaisir de sentir ton désir avide de possession léchait avidement chaque parcelle interdite de mon corps maudit. Alors oui, je te laisserais mener cette danse sensuelle, course folle vers le monde dont toi seule détiens la clef, vil tentation. L'aube pointé enfin son nez sur ma chambre. La nuit avait passé lentement. Allongés, yeux rivés sur le plafond j'avais attendu, quoi, je ne le sais que trop peu. Membres lourds de soupçons, de remords, voir même de regrets, j'avais garder les yeux ouverts. Les choses allaient trop vite ces temps-ci. Trop d'humains s'intéressaient aux vampire fraichement débarqués dans la petite bourgade de Saint-Gabriel. Vampires auxquels je faisait malheureusement partie. Je sentais leurs regards m'alourdirent alors que mes pas étaient légers, frôlant le sol avec une telle force que leur yeux pouvait la voir et ne la verrait jamais. Je sentais leur haine à ces femmes et hommes dont le conjoint se retournait sur mon passage. J'entendais leur murmure d'exaspération quand j'arrivais d'ils ne savent où. En temps normal, cela ne m'atteint pas mais l'incident d'hier soir m'a fait me remettre en question. Après avoir quitter Volterra et ses démons bien trop nombreux dans la capital du monde vampirique à mon gout, j'étais tout de suite revenu à Saint-Gabriel avec l'espoir de voir ma Lauren dans ce manoir qu'elle avait insister pour qu'il soit nôtre. Mais la maison était vide. Moi qui ne m'arrêtait jamais, je me rendais compte que tout avait dérapé, pas spécialement d'un mauvais côté, mais dérapé quand même. Ma vie avait changée. Aucun doute là-dessus. J'étais passé du statut de Vampire Nomade à Sédentaire carnivore. Rien de plus facile, je l'avoue … Je n'avais plus besoin de faire spécialement attention. Je chassais à même le balcon si je pouvais me permettre. Mais cette sédentarité avait tout comme ses avantages ses inconvénients. Il me fallait savoir résister. Me contrôler chaque jour pour ne pas me jeter sur le cou d'un humain et boire son sang si tentant. Il me fallait contrôler chacune de mes pulsions meurtrières à chaque minute qui passaient. Pulsion toujours plus forte et plus persistante. Je ne devait pas flancher à l'odeur onctueuse d'un humain au risque de révéler ma nature à ses vermines. Et le plus dur était surement de rester de marbre à l'entente de ses pulsations cardiaques, si douces, si frêles, si fragiles. Je me devais de ne pas succomber à la tentation, même si cela incluait un temps d'hésitation impressionnant. La révélation n'en était que meilleur. Les jours avaient passés et quelque chose m'avait perturbée durant la nuit froide d'hier. J'avais sentie cette odeur. Au loin, quelque part dans la ville. Elle était si loin et pourtant ... Oppression, malaise, un sentiment incalculable qui me faisait perdre la raison. J'aurais pu traquer cette odeur jusqu'au bout du monde mais à la place, j'ai fuit. La fuite m'a parue la meilleur solution. Je déteste déjà cet humain. Son odeur à elle seule m'a fait monter au septième ciel. Une simple inhalation et j'étais partie loin, dans un monde où j'avais le loisir de m'abreuver de son sang plus d'une fois. Je le sentais encore et encore couler dans ma gorge, se perdre sur mes lèvres. J'étais tellement mal ... Si pitoyable. J'en ai gémis. Un gémissement pitoyable qui retraçait parfaitement l'état dans lequel j'étais. J'ai disparut aussi vite que cette longue seconde à passer et je suis rentrée. J'ai passé la nuit ici. Entièrement nue sur mon lit. Les draps froissés ont pâtis de mon désarroi. Je les ai mordus, griffés, serrés toujours un peu plus fort. J'ai hurlait aussi, grognait, gémis et tant d'autres bruit à consonance vocale. Je me suis prise à rêver. J'ai appelée Lauren aussi ... Mais j'étais seule. Seule avec cette soif en moi. Insatiable ? C'est le cas de le dire. Et cette colère qui remontait de cette autre moi, celle qui refusait d'être dominé, quelque soit le dominant, odeur, personne, souvenir, elle le détestait sans même le connaître. Vous savez de quoi je parle ? Ce sentiment étrange de domination. Comme si notre esprit n'était plus maîtres de nous-mêmes. Les minutes avaient passées, lentement, affreusement lentement avant que le soleil ne pointe le bout de son nez. Et puis, je fut forcée de me lever, une odeur venait d'apparaitre. Odeur que j'avais appris à reconnaitre, dont je connaissait chaque parfum, chaque tournant. Elle était si sucrée, si agréable. Un homme m'avait un jour dit que même mordu la "Mia Cantanta" gardait une odeur très spécial au vu de son vampire. Et je ne pouvais dorénavant qu'approuver. Chloé approchait. J'inspirais longuement l'air. Me délectant intérieurement de ce doux fumet. Et notre dernière rencontre me revint en tête. Non pas celle de Volterra, celle ici même, dans les ruelles sombres de cette ville pitoyable. Le gout de ses lèvres me revint dans le fond de ma gorge. Le toucher de sa peau pâle d'immortelle, si subtile, si soyeuse. Et rien que le plaisir de pouvoir la caresser des yeux à nouveau. Mais son odeur était proche. Trop proche et venait dans ma direction. Je fut debout et en l'espace d'une demi-seconde j'avais déjà enfilé une chemise et un jean's. Non pas que la nudité me gêne, mais cela avait des inconvénients comme des avantages. Et je ne tenais pas à me faire passer pour une exhibitionniste ... l'odeur était toujours un peu plus forte, un peu plus présente. Et c'est à ce moment-là que je remarquais la différence. Il n'y avait plus ce gout de poils derrière. Effacée cette odeur sauvage insaisissablement animal. Le gout de sa peau se confondait parfaitement avec l'odeur de sang humain qui émanait de son être tout entier. Je sentais déjà sa présence et je ne put m'empêcher de me demander comment. Comment avait-elle trouver où j'étais ? Comment allait-elle ? Comment avait-elle pris cette histoire l'autre jour ? Et surtout ... pourquoi ? Pourquoi était-elle revenue ? J'avais appris qu'elle avait passé quelques jours à Volterra. Pourquoi était-elle restait là-bas ? Pourquoi venait-elle me voir alors que je savais qu'elle n'avait pas encore recroiser le chemin des Cullen ? Et puis j'eu cette envie soudaine de la voir, pour être sure. Sure d'un doute qui grandissait en moi. Avait-elle autant changer que ce que son odeur me faisait deviner ?
Dernière édition par Elizabeth G. Evenson le Dim 4 Avr - 12:17, édité 1 fois |
| | | Chloé Brendley
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| Sujet: Re: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ Mer 17 Fév - 11:47 | |
| & (c) Golden Fish & (c) Coco Depuis que j'ai quitté Volterra, je ne cesse de repenser à tout ce qui m'étais arrivée. J'ai également repensé à mes diverses rencontre avec Elle. Notre baisé, éventuellement. Le contact glacé de ses lèvres contre les miennes. Je n'arrivais pas à chasser cette épisode de ma tête. Et de nouvelles questions obstruées mon esprit. Pourquoi ne cessais-je d'y penser? Qu'est-ce que cela voulait-il dire? Durant tout le trajet, j'ai fulminé! Ah oui... j'étais en pétard contre Elizabeth. A cause d'elle, j'avais le cerveau tout retourné.
Avant, mon soucis se résumait à mon alimentation. J'étais constamment focaliser sur le sang! Le sang humain de préférence. Le régime végétarien des Cullen, finalement, ne me convenait plus. Ah que non! J'ai succombé pour la troisième fois à Volterra. Et je m'étais surprise à ne rien regretter. La peur de cette humaine, son regard terrifié ... j'en ai éprouvé du plaisir. Mordre dans sa chair, me désaltérer de son sang, c'est ce qui m'avait semblé des plus naturels. Alors, j'avais décidé de prendre du recule par rapport à ma famille d'adoption. Je n'aurais pu, de toute manière, soutenir le regard d'Edward. Le pauvre, il avait du être terriblement déçu... Mais mon choix est fait maintenant. Je suis une sanguinaire. Pourquoi me culpabiliser, franchement? Après tout, les humains n'éprouvent aucun remords, lorsqu'ils abattent du bétail, ou quand de la viande se trouve dans leurs assiettes. Ils se pensent au-dessus de la chaîne alimentaire et en profitent. Or, ils se trompent. Ce sont nous, les prédateurs. A eux de finir en nourriture. Qu'importe après tout. Je n'ai de compte à rendre à personne. Même pas au Cullen. Pourtant, si je suis revenu à St Gabriel, à la base, c'était pour entretenir une conversation avec Edward. Je devais quand même lui expliquer mon raisonnement. Tenter de garder de bon rapport avec lui... Cependant, mon soucis n'était pas lui.
Sur le trajet, je ne cessais de penser à Elizabeth, comme je l'ai expliqué juste avant. Je ne comprenais pas pourquoi ça me travailler autant. Et je crois que c'est cette incompréhension qui faisait naître en moi un sentiment de colère. Et cette colère, je devais bien la diriger contre quelqu'un. Alors, ce fut cette créature blonde qui alimenta ma frustration. Elle me devait des explications. Et je ne comptais pas rendre les armes face à elle. Hors de questions! Durant mes quelques jours à Volterra, j'ai eu longuement loisir de réfléchir, de chercher des réponses.
Déjà, je m'étais demandée comment j'avais pu être aussi... inoffensive au début de ma nouvelle vie, pour finalement devenir une vampire à part entière. Et une simple citation m'était venue en tête : " chasser le naturel, et il revient au galop". La gentillesse, et autre ineptie de ce genre, ce n'était réellement pas pour moi. En tant qu'humaine, je pouvais me montrer exécrable. Ma rencontre avec Edward m'avait, effectivement changé. Cependant, cela m'avait demandé beaucoup d'efforts. Une fois transformée en vampire, j'ai suivi le mouvement, tout simplement. Je partageais ma vie avec des végétariens. J'allais donc devenir végétarienne. Bien entendu, je ne prenais conscience de rien. J'étais réellement persuadée de vouloir ce régime. En réalité, j'avais peur, j'étais perdue. De plus, j'avais toujours désiré une vraie famille. Les Cullen était la famille que j'aurais voulu posséder... je pense que mon aversion pour le sang humain provient surtout de là. De ma peur d'être rejetée par les seuls personnes qui constituaient ma famille idéal.
Ensuite, qu'allais-je faire? Rester à Volterra? Même si le sang des touristes était très savoureux, je n'allais certainement pas y passer une décennie. Certainement pas! Retourner à Forks? La ville d'où je venais, celle où j'ai vécu une bonne partie de ma vie humaine? Non... bien entendu que non. Le risque était trop grand. Cela aurait signifié que je sois en contact avec mon père. Vivre avec, manger à ses côtés, faire semblant de dormir... une véritable corvée. Puis même, j'avais changé. Mes yeux sont dorénavant rouge sang, je suis d'une pâleur extrême, et je suis glacée. Sans compter que je suis d'une grande beauté. Bien plus qu'avant. Non... vraiment, je ne pouvais me permettre d'aller à Forks. Alors je pris St Gabriel. Certes, j'aurais pu choisir un autre endroit. Mais comme je l'ai expliqué, j'avais d'abords des comptes à rendre. Ensuite peut-être... oui, peut-être qu'ensuite j'irais visiter d'autres horizons. Las Vegas m'avait l'air pas mal.
Mon choix était fait. J'allais rendre visite au Cullen. Il fallait vraiment que je parle à Edward. Je devais savoir ce qu'il pensait de tout cela. Mais de vous à moi, son avis m'importais peu. Je ne désirais pas savoir si il trouvait ça bien, ou mal. Je connaissais son point de vue sur la question. J'espérais simplement qu'il me comprenne, à défaut d'accepter. Qu'il m'accepte ainsi. Cependant, une fois à St Gabriel, ce n'était pas la route menant à la villa que je suivais. Non... c'était une odeur bien particulière, que je commençais à connaître parfaitement. Au départ, c'était subtile et délicat. Son odeur planait dans l'air, comme un lointain souvenir. Puis, à mesure que je cherchais, l'odeur devenait plus réel, plus forte. Je laissais mon instinct de vampires me guider. Et ça fonctionnait. Je m'éloignais de mon but premier, pour déboucher sur une voie tout aussi importante.
J'approchais. Je la sentais, elle ne se trouvait pas loin. Où se cachait-elle? Ma colère envers elle grimpait en flèche. Elle, Elizabeth! La vampire qui ne sème que doute et trouble, on a des comptes à rendre! Pourquoi lui en voulais-je déjà? Ah oui... en tant qu'humaine, elle c'était amusée à me terroriser. Ensuite, elle c'est amusée à jouer avec mes nerfs. A cause d'elle, j'ai culpabilisé longtemps ... une semaine au moins... Oui bon... dans la vie d'un vampire, c'est rien. Même dans une vie humaine, une semaine c'est facilement négligeable. Il n'empêche, que c'est pour le principe que je lui en voulais. Puis... fallait que je vérifie quelques choses. Mais ça, en revanche, j'évitais d'y penser. Je ne connais pas l'étendu des dons d'Elizabeth, et si jamais elle pouvait lire mes pensées à ce moment là, je préférais ne pas y songer. J'ai préservé bon nombre de mes secrets auprès d'Edward. J'ai suffisamment de maîtrise pour dévier mes pensées sur un autre élément que l'essentiel. Je n'ai aucun mérite, c'est un défaut de fabrication, et non pas un exploit.
L'odeur de la vampire se faisait vraiment plus forte. Je voyais sa demeure. L'endroit où elle vivait. Je savais qu'elle se trouvait là, et je n'hésita pas une seconde quant à la marche à suivre. Sans chercher à comprendre quoi que ce soit, je suis rentrée chez elle. Suivant sa trace. Plus que son odeur, sa présence. Quelques couloirs et salles plus tard, une porte. C'est seulement à ce moment que je me demandais quelle allure je pouvais bien avoir. Les yeux d'un rouge quelques noirci par la soif, les cheveux en bataille, je devais ressembler à une sauvage. Ma robe n'aidait en rien. L'une de mes bretelles tombait misérablement sur mon épaule, et mes escarpins blanc semblaient avoir fait la guerre. Tant pis. Ce n'était certainement pas ça qui allait m'arrêter.
J'ouvris la porte, et la vis. Enfin! Debout, habillé d'une chemise et d'un jean's, je la regardais. Cette soudaine fascination que j'avais souvent éprouvé pour elle me revint. Et je compris que je devais passer rapidement à l'acte. Je devais savoir si ma fascination pour elle n'était que passagère. Comme une chose dont on se lasse, une fois en main. Alors, sans prévenir, je m'étais approchée d'elle, l'agrippant par la taille. Je faisais preuve d'une audace nouvelle, et déposa mes lèvres contre les siennes. Œil pour œil... baiser pour baiser ... |
| | | Elizabeth G. Evenson
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| Sujet: Re: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ Mer 17 Fév - 14:14 | |
| Le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y succomber ... Mais une fois son gout subtile sur les lèvres, la langue demandera surement son reste ... Un sourire, un regard. Une odeur ou un battement, il y avait tellement de choses qui construisaient une vie et pourtant ... Pourtant je n'avais besoin de rien. Du moins, c'est ce à quoi je m'évertuais à penser. Je ne devais dépendre de rien ni personne, et personne ne devait dépendre de moi. Je n'étais pas une base solide et sûre, sur laquelle s'appuyait en cas de soucis. Personne ne pouvait venir me demander conseil, et puis personne ni pensait réellement, pourtant, je suis sûre que si j'en avais réellement envie, je pourrais en donner des excellents et très avisés ! Mais je n'en avais pas vraiment l'envie non plus. Et puis, autant suivre mes propres conseils avant de vouloir en donner.
Aurais-je du voir venir le piège ? Après tout, Chloé était du genre à penser en hurlant et même si, il faut lui avouer, elle dérivait de sujet comme un enfant change d'avis, elle restait fixer sur quelque chose ... Je ne savais pas quoi. Mon corps était tendu, non pas en position de défense mais près à recevoir les coups qu'elle devait surement vouloir me donner. Pourtant, il n'y avait pas que de la colère dans ses mouvements. Il y avait aussi l'envie. L'envie de savoir. De savoir quoi ? Pourquoi je sentais que les choses m'échappaient encore une fois.
Elle avait donc autant changer que ce que je préméditais. Pas besoin d'attendre de la voir pour être sûre que son régime alimentaire n'était plus celui de Dady Cullen. Si j'aurais pu, j'en aurais ronronner de plaisir. Il faut bien savoir qu'il est plaisant de savoir qu'un des nôtres qui avait quittés l'obscurité la recouvre à nouveau. Aurais-je du voir cette visite comme un honneur ? Après tout, elle allait venir me voir avant d'aller s'expliquer avec les Cullen. Cullen. Je les avaient oubliés ceux-là. Comment est-ce que ces végétariens complètement tarés allaient réagir ? Ils allaient être déçus, aucun doute là-dessus ! Mais est-ce que l'un ou l'autre n'allait pas légèrement ( voir complètement ) péter les plombs ? C'était à prévoir. Qui sait, je la suivrais peut-être pour avoir mon quota d'arrogance du mois.
Doux orgueil, filigrane d'arrogance, prise de hauteur et de puissance, vanité incontesté de prétention, tu es roi de notre doux monde. Gonflé ou exaspéré de toi, de ton insolence et de ton mépris, outrecuidance de ton toi intérieur ... Tu me guides vers un chemin caillouteux et rude à suivre. Mais rien ne sert de courir car tout arrive à point quelque que soit le temps ou la demande. Suivre le chemin que tu me montres ... Et même si pour cela je dois prendre des années de plus que les autres qui ont pris le chemin tranquille de la facilité. C'était donc cette pensée qui m'effleura l'esprit quelques secondes avant l'entrée fracassante de Chloé. J'étais néanmoins sur mes gardes. Ses pensées ordonnaient aux miennes de se méfier. Elle devait préparait quelque chose. Je ne m'étais jamais imaginée qu'elle débarquerait comme ça chez moi ... Sans prévenir et surtout ... dans cet état. Elle avait des airs de sauvageonne. Ses yeux était noircis par le désir de sang. L'une de ses bretelles avait glissé sur son épaule souple, ses escarpins semblait sortir d'une autre époque, ils donnaient l'air d'avoir traverser les siècles.
Elle ouvrit la porte à la volée. Mais je n'eut pas le temps de réfléchir. Prête à lancer une de mes répliques cyniques préférées, je fut couper par cette sensation étrange. Alors qu'elle venait juste d'ouvrir la porte et que je m'apprêtais à faire une réflexion sur sa tenue, je sentis la pression de ses mains froides sur mes hanches. Et ceux qui suivit me paralysa. Moi qui m'attendait à des coups, à des hurlements, à des cris et de la colère, je sentis ses lèvres sucrées se rapprochaient des miennes. Un frisson parcourut mon échine dorsal alors que je sentis son souffle glacial se mélanger au mien. Bordel ! Qu'est-ce qu'elle foutait ? Il aurait dut être interdit d'être aussi entreprenante. Une audace nouvelle ? Est-ce que c'était toujours la même personne au moins ?
Et je compris. Elle avait été mise dans un moule par les Cullen. Ils avaient fait d'elle ce qui voulait qu'elle soit. D'une certaine manière,c 'était soit ça, soit la porte. Cette famille était barges. Ils avaient beau être un des clans de vampires les plus impressionnant, au vu du nombre, sur le globe terrestre, ils restait mortel. Un vampire ne vieillit pas, mais ils meurent. D'ailleurs, pourquoi le terme immortel alors que nous pouvions être détruis ? Quoi que les hommes ne pouvaient nous détruire, surement cette allusion d'Immortels, car si certains des nôtres comme les tueurs de pumas par exemple n'avait pas décidé de se la jouer héros de la race humaine, nous serrions les maîtres sur la planète. Rien ne viendrait à bout d'un vampire. Pourquoi garder notre existence secrète dans ce cas ? Houlala, je m'égare.
Han même temps, ce n'est pas bien difficile. Je dois être en train d'halluciner car je n'aurais même pas rêvé d'une telle scène. C'est le contact froid de ses lèvres sur les miennes qui me ramènent à la réalité. Alors non, je ne rêve pas. Elle a un goût sucrée, très agréable. Je n'ai pas envie de lire ses pensées, pas pour le moment, après peut-être ... Mes lèvres s'entrouvrent et ma langue vient caresser sa lèvre inférieure, doucement, lentement. Aucun refus. Du moins, aucun geste que je prends comme un refus n'est apparent à son attitude. Le baiser devient plus sauvage, plus passionné et fougueux. Je ne peux m'empêcher de grogner d'aise. Mais rien qu'au bruit, on comprends facilement que ce n'est pas pour montrer mon mécontentement. Je commence d'abord doucement à reculer et ne peux m'empêcher de mordiller sa lèvre supérieure cette fois-ci. Finalement, le vampire sadique refait son apparition et je plaque Chloé contre le mur. Tant pis pour sa robe, vu l'état dans lequel elle était ... Je lui en payerais une nouvelle pour me faire pardonner ... |
| | | Chloé Brendley
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| Sujet: Re: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ Mar 23 Fév - 16:13 | |
| & (c) Golden Fish & (c) Coco
De notre passion, il n'en restera que des cendres.La vie est si fragile, mystérieuse, il suffit d'un rien, et tout s'arrête. D'une rencontre, d'un pas de travers, ou que sais-je encore, et c'est la fin, la fin de tout. Cependant, certains ont la chance de se relever, et de poursuivre leurs routes. Nous, les vampires, possédons cette chance. Une seconde chance. Certains la prétendent damné. J'avoue y avoir songé également. Mais, est-ce vraiment le cas? Tellement de légende à notre égards, mais dans le fond, aucune certitude. Après tout, bon nombres des récits vampirique se trompent lourdement sur notre compte. De toute façon, je ne veux pas savoir ce qu'on dit de nous. Je ne veux pas savoir pourquoi nous sommes fait ainsi. Ce qui importe, c'est les choix que je prends. Les regrets que je laisserais derrière moi. Vais-je regretter de sacrifier une vie humaine pour ma propre satisfaction? Certainement pas. Plus maintenant en tout cas. Vais-je regretter ce que je fais là, maintenant, avec Elizabeth? J'en doute fortement. Je prend les choses comme elles viennent. Et je compte bien La prendre comme elle est.
J'avoue que ma propre audace m'étonne. On pourrait croire que c'est une toute autre personne qui s'offre à Elizabeth de la sorte. Mais sachez que c'est faux. C'est bien moi, Chloé Brendley. Libérée de certaines chaîne qui m'entravaient je peux enfin laisser libre cours à mes envies. Il est également vraie que je ne m'attendais pas à éprouver ce genre d'envie en apercevant la vampire. Mais que voulez-vous, la vie est pleine de surprise! La suite qui en découle ne cesse de m'étonner également. Alors que je plaque mes lèvres glacées contre les siennes, je m'attends à un quelconque refus. A quoi m'attendre d'autre? Pourtant ... rien. Rien si ce n'est ce besoin. Le besoin de toucher sa peau, sentir encore ses lèvres contre les miennes. Ce n'était pas prévu. Je n'avais pas prévu d'aimer ça. Mais tant pis... ou tant mieux. Je ne veux plus penser, je ne souhaite plus réfléchir. Je me laisse aller par ce baiser de plus en plus fougueux. Sa langue sur mes lèvres fini d'achever le peu de retenu que je peux garder. Mon emprise sur ses hanches se fait plus importante. Elle se recule doucement, et je la suit, incapable de détacher mes lèvres des siennes. J'en veux encore, un peu plus. A son grognement, c'était mêlée le mien. Toute deux, montrons notre satisfaction, et la certitude que ce n'était pas fini me fit presque sourire.
Elizabeth, de ce j'en sais, est une personne de libre, de sauvage. Cela se voit également dans notre échange, et cette façon qu'elle a de me plaquer contre le mur. Je ne vais pas mentir, ce n'est pas pour me déplaire. Ma robe, je m'en fiche. De toute façon, au train où vont les choses, je n'en aurais bientôt plus besoin. J'ai besoin de plus que de simple baiser. Mes mains désirent parcourir sa peau blanche et douce. Fermement agrippées à ses hanches, elle ressentent l'envie urgente de vagabonder sur son corps de déesse. Impatiente, je commence à déboutonner le bas de sa chemise, avant de finalement la déchirer. Je suis certaine qu' Elizabeth ne m'en voudra pas. Suprême satisfaction de constater qu'à part sa chemise, elle ne possédait rien d'autre. Second grognement , petit sourire en coin, et mes lèvres quittaient les siennes pour s'aventurer sur la froideur de son cou. Et de mes doigts agile, je caressais le satin de son ventre, hésitant à les monter plus haut.
Son odeur, je ne peux déjà plus m'en passer. Comme une drogue, elle sera, je le sais par avance. Au fur et à mesure, je sombre dans la décadence. Et bon sang ... que c'est bon. Ma vie humaine ne m'avait décidément rien appris sur ces excès tentateur. Je mordille doucement son oreille, son cou, puis ses épaules. Mes lèvres ne se lasse pas de gouter encore et encore sa peau délicate. Mes mains ne se lasse pas de se promener sur son ventre, avant de déraper sur ses fesses, et de l'attirer fermement contre moi. Pouvant ainsi sentir son corps contre le mien. Sa poitrine contre la mienne.
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| | | Elizabeth G. Evenson
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| Sujet: Re: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ Mer 24 Fév - 20:53 | |
| (c) Jane & (c) Vulthaz Le plaisir étant éphémère, et le désir durable, les Hommes sont plus facilement menés par le désir que par le plaisir. Esclave de leurs besoins, ils se laissent aller au Plaisir charnel, sans se soucier de ses conséquences. Mais succomber rends fort quiconque. Se laisser aller juste un peu, juste quelques secondes, faire un aller-retour direct voir les étoiles, prendre son pied, grimper aux rideaux, monter au septième ciel, s'envoyer en l'air, tant de mots pour décrire un seul et même acte.Existe-t-il plaisir plus grand ou plus vif que l'amour physique ? Non, pas plus qu'il n'existe plaisir plus déraisonnable. Mais, l'Homme,l'Homme lui, est l'animal dont le plaisir est de faire ce qui ne lui fait pas plaisir.
Le contact de ses lèvres froides et parfaites me transportent au-delà du raisonnable. Cela devrait être interdit d'être si tentante. Le peu de retenue que je garde ne durera pas longtemps, et je le sais. Notre âme a plus de capacité pour le plaisir que pour la douleur. Une douleur violente fait taire tout sentiment agréable, tandis qu'un plaisir vif ne peut étouffer le sentiment d'une douleur violente. Mais est-ce que je souffrais à proprement parlé ? Non, pas vraiment bien au contraire. Je l'entends grogner en même temps que moi, rugissement à l'unisson. La pression de ses mains s'était fait plus présente, sans même faire usage de mon don, je savais qu'elle s'impatientait. Doucement, je commençais à avancer vers le mur. Pour avoir un appui solide. Puis, puis rapidement, j'étais moi aussi pressée. Pressée de savoir quel goût elle avait. Quel goût avait ses lèvres, sa peau, son odeur sur ma langue câline ...
Et puis bon, nous sommes des vampires. Les choses s'enchaînent rapidement ensuite. Même si je peux m'empêcher, m'arrêter en quelque sorte de lire les pensées, je ressent toujours les sentiments des autres, c'est d'ailleurs assez désagréable, il m'arrive de les confondre avec les miens. Mais tout passe, maintenant, je n'ai pas besoin de réfléchir à ce que je ressent des autres et ce que je ressent réellement. Surtout que nous ressentons la même chose. Un besoin oppressant de savoir, connaître le goût de l'autre. Savoir tout ce que l'on peut apprendre rien qu'en léchant sa peau délicate ... Je sens ses mains s'agitaient vers le bas de ma chemise, essayant de la déboutonner puis finalement me l'arrachant. Le baiser s'arrête et Chloé se penche vers mon cou, je sens son souffle froid sur ma peau. Je dois avouer que j'ai toujours été sensible au niveau du cou. Surtout avec Jasper ...
Si le plus grand plaisir des hommes est de se payer les corps des femmes, le plus grand plaisir des femmes est de se payer la tête des hommes. Est-ce pour cela que j'avais toujours préférait les femmes, inconsciemment ? Inconsciemment ou consciemment ? J'avais toujours des relation avec des hommes, il faut bien s'amuser de temps en temps, mais une femme sait ce qu'en veut une autre, les choses sont donc bien plus simples, moins ancestrales, bien plus ... sauvages. Je me retrouve donc, poitrine à l'air dans ma chambre avec l'ancienne " Mia Cantanta" qui à peine rentrée, se jetait sur moi pour m'embrasser. La situation, il faut l'avouer, à bien de quoi m'étonner.
Ses mains se baladent, hésitantes, le long de mon ventre tout abord, avant de déraper vers mon échine dorsal. D'une pression, elle me colle à elle. C'est à mon tour de grogner une seconde fois. Ce qu'on aime dans un autre, c'est soi, c'est son plaisir, c'est le plaisir qu'on lui donne et qui est encore une forme du nôtre. Je dois bien avouer que la situation est excitante à un haut point. Mais j'ai envie de jouer, comme à chaque fois. Je la laisse donc vaquer à ses "occupations " et ma main gauche se glisse dans son cou, alors que l'autre se dirige vers le dos de sa robe, cherchant d'abord à l'enlever civilement avant de finalement déchirer une à une les bretelles et de laisser tomber le tissu sur le sol.
J'ai la terrible impression que son cou m'appelle, inlassablement. Mes lèvres se posent dans son cou, lentement. J'ai envie d'être lente. Mon baiser se prolonge sur l'ancien emplacement de son aorte. J'ai l'impression d'encore sentir son sang couler. Je ne peux m'empêcher de la mordiller, lentement et à plusieurs reprises. Bizarrement, alors que je ne m'était jamais demander cela, du moins avec elle, je me dis que j'ai atrocement envie d'elle. Là, maintenant, ici. Ma langue remonte doucement le long de son cou avant de finalement descendre, plus bas. Je remarque seulement à l'instant qu'elle porte des sous-vêtements noir, en dentelles. Hum ... Elle a du goût miss Brendley. |
| | | Chloé Brendley
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| Sujet: Re: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ Dim 21 Mar - 17:55 | |
| & (c) Golden Fish & (c) Coco
De notre passion, il n'en restera que des cendres.Succomber, ou ne pas succomber? Il est tellement plus plaisant de se vautrer dans le plaisir sans se poser de question. Le pourquoi du comment a si peu d'importance. Pourquoi se torturer l'esprit avec des questions qui ne sauvera pas notre âme du péché. Dans mon cas, je dois bien le reconnaitre, mon âme est déjà damné. Cependant, inutile de ce bercer d'illusions. Les humains, dans le fond, ne seront pas plus épargnés que nous, les vampires. Ils tuent, trichent, mentent, se voilent la face, et s'adonnent souvent au plaisir charnel. Alors, quelles différences avec notre race, dans le fond? Si ce n'est que nous sommes plus forts, bien plus supérieur à eux et sur bien des domaines.
Loin de moi l'idée de vanter notre race, je n'énonce que des faits. Mais qu'importe tout ça. Ce n'est probablement pas aussi palpitant que ce qui se passe dans cette chambre. Chaque parcelle de mon corps réclame des caresses, des baisers. Chaque contact avec ses lèvres douces et froides contribuent à ma perte de contrôle. Mon impatience s'agrandit. L'envie dévorante d'explorer son corps de mes mains se fait urgent. S'en est presque douloureux. Pourtant, j'attends patiemment. Nous possédons notre temps, de toute façon. Je profite donc de chacun de ses baisés, de chacune de ses caresses. Paupières closent, tête penchée en arrière, je lui offre sans retenue mon cou, soupirant d'aisance. Si je serais encore humaine, je pourrais probablement sentir mon sang pulser avec force dans mes veines. Et Elizabeth ne se contenterait probablement pas seulement de me mordiller.
Mes mains, fermement agrippées à ses hanches, remontent progressivement le long de son dos. Aussi légères que des plumes, mes doigts effleurent sa peau douce, avant de fourrager dans sa chevelure d'ange. Un frisson parcours mon échine. Sa langue taquine sur mon corps me trouble. Depuis combien de temps suis-je en sous-vêtement? Je me rend compte qu'à cet instant que je ne porte plus ma robe. Lizzie n'étant pas magicienne, je ne peux m'empêcher de sourire face à ma distraction. Je pense ne pas mentir, en affirmant que la vampire me fait légèrement perdre la tête.Et ce n'est que le début d'une grande partie de rigolade...
La bête en moi demande à sortir. Elle souhaite prendre les choses en main, et dominer l'espace de quelques minutes la situation. Comme pour appuyer mes pensées, un léger grognement se fait entendre. Il résume autant mon impatience que ma satisfaction. Je redresse la tête, la nouvelle cible de Lizzie se situant plus bas que mon cou, je peux aisément enfouir délicatement mon nez dans sa chevelure et m'enivrer de son odeur somptueuse.
Grognement de plaisance, presque un ronronnement. J'ouvre soudainement les yeux et agrippe de nouveau Lizzie par la taille. Sans un quelconque ménagement, je décide d'inverser les rôles, et cette fois, c'est à mon tour de la plaquer contre le mur. Sauvage est mon regard, sauvage est le baiser que je lui offre. Ma langue joueuse par à la recherche de sa partenaire pour une danse sensuelle et passionnée. Son souffle froid se mélange au mien. Je suis droguée. Accroc au gout sucré de ses lèvres, j'éprouve grande difficulté à m'en séparer.
Pendant ce temps, mes doigts s'affairent à déboutonner son jean. Mes lèvres dérapent vers son cou, descendant toujours plus bas. Ma langue se fraye un chemin vicieux jusqu'à son nombril. Alternance entre baiser et mordillement, j'explore sans retenu son ventre. Lentement, je fais glisser son jean le long de ses jambes, profitant de cette délicate descente pour caresser ses cuisses.
Je n'éprouve nul besoin de respirer, pourtant, ma respiration se fait haletante, et le souffle me manquerait, si je serais humaine. A genoux devant cette déesse, je constate que sous son pantalon, elle ne porte rien. Je lève les yeux vers elle, un sourire suffisamment grand pour y dévoiler deux canines bien aiguisées. Pour souligner mon contentement, j'émets encore un grognement, avant de me mordiller la lèvre inférieur. Je m'étais souvent demandée pourquoi je pensais tant à Elizabeth. Je pense comprendre, maintenant. Une partie de moi avait toujours désirée son corps parfait. Surtout depuis l'épisode de la ruelle. J'ai mis du temps à voir claire, mais je ne regrette pas. Du bout des doigts, je caresse sa aine. Tout juste un effleurement, avant de la mordiller en-dessous de son nombril. Pour finalement me redresser, prenant soin de coller mon corps contre le sien. Sa poitrine nue s'offre à moi. Elle m'appelle. Quelques secondes d'hésitation, à peine, suffirent pour me décider. Mes mains partent à la conquête de ses deux monts, avec tendresse et délicatesse. |
| | | Elizabeth G. Evenson
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| Sujet: Re: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ Dim 21 Mar - 22:49 | |
| (c) Jane & (c) Vulthaz Après tout, comment pourrions nous juger de quelque chose que l'on n'a jamais vécu, de quelque chose de nouveau ? Comment pouvons-nous nous créer une idée préconçue sur quelques chose ou quelqu'un que l'on ne connait pas ? Car sans vouloir renverser les bases d'un monde ou d'une vie basée sur les apparences, les gens ne sont pas toujours ce que l'on croit qu'ils sont. Je dirais même que les apparences sont parfois trompeuses, bon d'accord, souvent.
Est-ce que la première fois que j'avais vu Chloé Brendley je me l'étais imaginé aussi désinvolte ? Aussi menfoutiste ? Aussi folle que n'importe lequel des nôtres ? Non. En fait, je crois que même maintenant que je sens sa peau dénudée contre la mienne, j'ai encore un peu de mal à me dire qu'il s'agit bien de cette personne avec qui j'avais échangé quelques désagréments avant d'en arriver là. J'en voulais un peu plus. Sentir sa peau tiède à mon sens et glacé à celui de n'importe quel humain était un véritable délice. Et son odeur ... Mon dieu, elle me rendais folle. C'est encore pire que l'odeur de son sang. J'allais vite devenir accro si elle continuait à se mouver ainsi.
Sa tête se pencha en arrière laissant ainsi la place à mes lèvres et à ma langue. Juchée dans son cou, je ne pouvais m'empêcher de la mordiller un peu plus fort. Je voulais laisser une trace de mon passage en elle. Sur elle. Peut m'importe, tant que cette marque était présente quelque part sur son corps ou inscrite dans son âme de damnée. Son impatience était palpable mais la faire languir me faisait prendre mon pied. C'était ainsi que l'on m'avait appris à vivre. Un plaisir n'est que plus violent quand on sait le faire languir. Et tout vient à point à qui sait attendre.
Je la sentis enfuir sa tête dans mes cheveux alors que je m'attardais un peu plus bas sur sa poitrine. Je l'entends grogner alors que je continue de la mordiller. Peut-être devrais-je arrêter de la mordre. Un accident est si vite arrivé après tout. Mais c'est plus fort que moi. Je sens encore ses mains se posaient avec insistance sur mes hanches. D'un geste rapide et violent, Chloé inverse les rôles. Aurais-je mal jugé sa patience ? C'est ce que l'on dirait. Je sens encore une fois ses lèvres se plaquer contre les miennes et j'étouffe un grognement dans le fond de ma gorge.
Je déteste ce renversement de situation. Et ceci malgré le fait que j'ai envie qu'elle mène. C'est assez contradictoire comme pensée, je m'en rends compte. J'ai envie qu'elle se fasse plasir tout en me faisant plaisir mais je refuse qu'elle me domine. C'est assez déplaisant tout en étant affreusement tentant. Je sens malgré moi quelques muscles de mon corps se raidirent face à leur refut d'obtempérer. Je savais que cette partie de moi aller faire surface à un moment ou à un autre. Mais pas maintenant. C'est un peu comme si une Elizabeth accepter de se soumettre quelques secondes voir quelque minutes et que rien que l'idée donnait des frissons de dégoût à l'autre. Mais malgré ces pensées qui ne m'encourage en rien à la laisser faire, je me laisse aller. Juste un peu. Quelques secondes seulement.
Droguée. C'était le mot. J'allais vite devenir accro à ses lèvres sucrées, à sa peau subtile et douce, à l'onctuosité de sa langue caline, à son odeur sucrée et sauvage. Oh mon dieu. C'est trop tard. Je suis déjà devenu dépendante. Peut-être qu'après tout la vie est ainsi. Un vampire ne peu s'empêcher d'éprouver du plaisir envers sa "Mia Cantanta". Prenons le bête exemple d'Edward Cullen et d'Isabella. Elle n'était qu'une humaine. Et moi, je n'ai pas pu m'empêcher de me jouer de Chloé et ceci même quand elle n'était pas plus terrifiante qu'un papillon sur une rose.
Pour faire court, je pourrais très ien dire que je suis en train de devenir folle. Ses lèvres qui s'étaient posée sur les miennes ne m'ont toujours pas quittées quand je sens ses mains agiles déboutonner mon jeans. Les choses sérieuses commencent dès maintenant. Le baiser s'estompts et elle s'attaque maintenant à mon cou, puis descend vers mon nombril et continue de descendre. Elle m'ôte mon jean's lentement, trop lentement alors que je sent la pression de ses mains froides se faire le long de mes cuisses. Et je ne peux réprimer un soupir d'aisance. Alors que ses caresses remontent le long de ma poitrine, je soupire une nouvelle fois. Je ne me rends même plus compte de rien. Je sais juste que je perds les pédales. Il faut que j'intervienne ou je vais vraiment commencer à prendre position de faiblesse.
Je pose rapidement mes mains autour des poignets de Chloé et la plaque de nouveau contre le mur. Nous ne sommes plus à égalité. Je dégraffe son soutien gorge lentement avant de lui ôter et je finis par descendre le long de son ventre à mon tour. Ma langue cherche tant bien que de mal à aller plus loin. Mais je ne peux que me freiner. Des questions idiotes me viennent en tête ... Le genre de question débile mais qui meriteraient peut-être d'être posées ... Est-ce la première fois avec une femme pour Chloé ? Ses gestes m'indiquent que non et pourtant, je n'en suis pas plus sûre. Pourquoi ne puis-je pas rester concentré cinq petites minutes sur ce qui est en train de se passer ? Ce n'est pas comme si la situation m'était désagrable, bien au contraire. Qu'est-ce qu'il lui a pris ? Ca, je crains de n'avoir de réponses pour le moment. Quel sera la tête de Cullen ? A celle là, je ne peux m'empêcher de sourire et même de laisser un petit ricanement s'échaper.
Dernière édition par Elizabeth G. Evenson le Lun 22 Mar - 8:51, édité 2 fois |
| | | Chloé Brendley
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| Sujet: Re: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ Lun 22 Mar - 0:35 | |
| & (c) Golden Fish & (c) Coco
De notre passion, il n'en restera que des cendres. Dans cette danse, j'aurais du me douter que la meneuse, c'était Elizabeth. Libre et sauvage, elle n'aime pas se laisser dominer, qu'importe la façon. Qu'importe le temps que ça dure. Elle devait reprendre le contrôle. A vrai dire, cela ne m'étonne pas plus que ça. Au contraire. Et je dois même avouer que cela m'amuse plus qu'autre chose. Sans vraiment comprendre, je me retrouve de nouveau contre le mur. Un grognement franchit mes lèvres. Le fait qu'elle reprenne la danse ne me gêne pas, au contraire. Après tout, à l'inverse de moi, elle doit savoir ce qu'elle fait. Je ne prétends pas être une experte dans la matière, j'ai effectivement eu pas mal d'aventure avec les hommes, mais les femmes... ah oui, les femmes. C'est tout autre chose. Surtout une femme comme Elizabeth, on ne peut agir n'importe comment. Douce, raffinée, mais sauvage à la fois. Un subtil mélange qui ne peut que me faire perdre la tête. Je décide donc de la laisser faire, pour le moment. De toute façon, qu'importe ce qu'elle décide, je reste certaine que se sera très agréable. Je m'adosse donc contre le mur, une fois qu'elle eut dégrafer mon soutien gorge. Mes mains quittent leurs ancien emplacement, parcourant avec finesse son ventre. Sa peau froide et douce m'est si agréable. Que j'aime ce contact, et il me hâte d'en parcourir d'avantages, mais chaque chose en son temps.
Un frisson descend le long de ma colonne vertébrale, et mon souffle se stop net. Alors qu'elle retire mon soutif, je me rend réellement compte de ce qui est en train de se passer. Non pas que, je n'en avais pas pris conscience... juste que là, tout devient réellement concret. On est sur un parcours de non retour. Bien entendu, on pourrait tout stopper, mais ... sérieusement, je n'en ai pas envie. Sa langue glisse le long de mon ventre. Ce simple contact suffit à m'arracher un soupir. Tête penchée en arrière, paupière close, je peux ressentir une certaine chaleur me parcourir. Pas la même chaleur qu'un humain peut dégager. C'est une chaleur intérieur, celle du désir. Elle s'arrête, ricane. Mes muscles se raidirent. L'hésitation prend le dessus.
Se joue t-elle de moi depuis le départ? Légèrement perplexe, j'ouvre les yeux et pose mon regard sur la vampire. Je ne sais que penser. Me jouait-elle un mauvais tour? Etait-ce un ricanement moqueur à mon égard? Je sais simplement que l'envie peut se lire dans la noirceur de mes prunelles. L'envie de la prendre, de la découvrir de mes lèvres et de mes doigts. Le besoin de m'enivrer encore et encore de son odeur. Pouvoir coller de nouveau mes lèvres aux siennes.
Je suis proie aux doutes, et pourtant, je n'ai jamais eu autant envie d'elle que maintenant. Il n'empêche que ma nudité me rend vulnérable, et j'ai presque peur de l'entendre me dire " Pauvre Chloé, rhabille toi, je t'ai bien eu. " Mon audace s'envole légèrement. J'hésite sur la marche à suivre. Prendre la fuite... poursuivre? Prendre le risque de me faire manipuler? Suis-je trop méfiante? Ou pas assez ?
Et tant pis! Je prend le risque! Son corps m'appelle. Ses lèvres m'attendent. De nouveau, la bête en moi refait surface. Elle ne veut pas tout foutre en l'air pour des questions à la con. Elle ne veut pas tout foutre en l'air pour des doutes qui ne sont pas fondées. Ce que la bête désire, c'est prendre son plaisir comme il vient. Que ce soit en tuant, ou en s'envoyant en l'air. Le but étant de se sentir en total plénitude. Alors, encore une fois, je laisse la bête me contrôler. Car elle fait partie de moi. Car nous ne formons plus qu'un, à présent.
Tel un félin qui se jette sur sa proie, je me jette sur Lizzie, la plaquant contre le sol. Alors que je me retrouve à califourchon sur elle, je me met à rire légèrement. Ce qui est bien, dans notre statue de créature de la nuit, c'est que je ne crains aucunement de lui faire mal. Je peux donc laisser mon côté animal reprendre le dessus. Avec un humain, cela aurait été tout autre chose. Vraiment. Je me penche sur elle, gourmande de pouvoir de nouveau goûter à son cou. Mes mains qui maintenaient fermement les épaules de Lizzie partent de nouveau à la conquête de ses courbes raffinées. Je peux enfin sentir son corps contre le mien. Seul barrage : mon shorty. Mais ce n'est pas un problème. Au train où vont les choses, je ne l'aurais bientôt plu.
Mes lèvres quittent enfin son cou, décidant de partirent plus bas. Alternant entre baiser délicat, et des petits mordillements, elles cheminent lentement vers sa poitrine. Je marque une légère hésitation, avant que la tentation ne soit trop forte, trop importante. Pourquoi résister? Quand un bonbon aussi tentant vous est offert?
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| | | Elizabeth G. Evenson
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| Sujet: Re: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ Sam 27 Mar - 16:53 | |
| Si vous avez appris à me connaitre à travers les journées qui s'écoulent, si vous avez appris à me connaître à travers les mots que j'énonce, à travers les paroles que je créait, à travers les gestes dans lesquels je me mouvoie, si vous avez appris à me reconnaitre à travers une odeur sauvage, si vous prétendez tout savoir de moi parce que vous connaissez une partie de mon histoire, si vous assurez me connaître très bien alors vous échouez. L'esprit humain est une chose bien complexe. Difficile à appréhender, impossible à comprendre totalement et exclusivement. Je suis surement indéchiffrable. Et j'aime ça.
Comment expliquer mes sauts d'humeurs, mes pulsions, mes besoins, mes envies ? Très bonne question. Mes envies étaient inexplicables, et les revirements de situation qu'elles entrainaient l'était aussi par la même occasion. En tout cas, s'il y a bien une chose que je ne saurais expliquer, c'est la soudaine frustration qui me rongeait. Quelque chose ne me plaisait pas. Quelque chose clochait. Où ? Quoi ? Quand ? Pourquoi ? Les mots se bousculaient dans ma tête et la pression de sa peau sur la mienne n'arrangeait en rien la situation. Comment vouliez vous que je réfléchisse ?
Je ne m'en étais même pas rendu compte et pourtant, j'avais aterrie sur le sol. Je me souvenais d'avoir fermer les yeux et de mettre laissait emporter malgré l'hésitation de Chloé suite à mon ricanement intérieur que je lui avais partager malgré moi. " Pauvre Chloé ... Rhabille-toi. Je t'ai bien eu ! ". L'image qu'elle avait de moi était donc si basse ? A moins que ce ne soit cette image que je n'ai nourrie en elle. Cette image de personne froide, insensible, intouchable. Une image plus ou moins réelle en tout cas. Mais peut-être ne serais-ce qu'une coquille ? Je plaisn en tout cas Cullen qui a du partager son cerveau avec le mien pendant quelques secondes. Pour me faire pardonner j'ajouterais que j'en ai fait autant. Quel esprit de bas étage possède donc ce végétarien !
Mais oui, celui de Chloé est bien plus passionnant. Même si ce que j'y lis à l'instant est autre que fascinant, très tentant. Affreusement tentant. Mon Dieu, je n'oserais quand même pas ? A croire que si puisque cette idée est arrivée jusque mon esprit dérangé, pervers et manipulateur. Jasper avait raison. Je n'ai aucune limite. Peut-être que cela me perdra un jour. Mais je veux juste essayer.
Je sens ses dents s'enfoncer légèrement dans ma peau et je ne peux m'empêcher de grogner une nouvelle fois. Qu'est-ce qu'il est facile de prendre son pied. Un humain ... Oui un humain aurait mis dix fois plus de temps, et encore, je suis bien gentille. Et pourtant, même si j'ai bien envie de rester allonger des heures durant à la laisser me mordre, j'ai bien envie d'autre chose aussi. Juste pour voir la colère dans ses yeux. La colère ou la déception, l'humiliation ? Hum ...
J'attrape ses poignées et la fait basculer sur le côté tout en lui arrachant le dernier bout de tissus qui nous séparer encore. J'ai quand même un moment de doutes. Chloé risquerait bien de me réduire en cendres si je lui fait un coup pareil. Mais vous savez ce que l'on dit. La faim justifie les moyens et mon dieu que ces mots ont du mal à ne pas quitter mes lèvres. Je les sens se préparer dans le fond de ma gorge. Je les entends se répercuter dans mon esprit, se lancer contre les parois de ma tête et hurler leur envie de sortie. C'est affreusement tentant.
- Chloé ... Pauvre Chloé ... Rhabille-toi ...
Je fixe mon regard dans le sien. Attendant un réaction. Un frisson me parcouru. J'avais peut-être fait une grosse erreur en laissant se créer ses mots dans la pièce. Que le silence peut être douloureux quand il décide de se jouer de nous. J'hésitais à bouger. J'avais envie d'attendre encore un peu mais mon cerveau me hurlait que ça avait déjà assez duré. Peut-être avait-il raison, ou bien il avait tord, quoi qu'il en soit, je préférais utiliser la raison plutot que l'humour pour cette fois.
- Détends toi, je rigole. C'était ton idée après tout, non ?
Un sourire se créa sur mes lèvres, même si je doutais que ma "farce" ne plaise à Chloé. Tant pis. Mais qu'est-ce qu'il était agréable de savoir que rien que pas la puissance des mots nous pouvons créer un tel renversement. Les mots sont des armes solides, des valeurs sûres sur lesquelles nous pourrons toujours compter sur eux tant que nous savons nous en servir à juste prix.
Avec ou sans son accord, peu m'importait, je déposais violemment mes lèvres contre les siennes, posant par la même occasion mes mains sur ses hanches. Et tant pis pour ma raison, emme resterait de côté aujourd'hui, principalement maintenant et dans les secondes qui allaient arrivées. |
| | | Chloé Brendley
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| Sujet: Re: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ Sam 3 Avr - 13:49 | |
| & (c) Golden Fish & (c) Coco
De notre passion, il n'en restera que des cendres.La liberté de penser est un droit dont tout être humain jouit. Qu'importe qui vous êtes. Le métier que vous exercez, ou bien encore votre âge. Oui, tout le monde pense. Et ce qui est formidable dans tout ça, c'est que vos pensez sont censées rester secrète. Cependant, est-ce vraiment le cas? Il faut croire que non. Car certaines personne viole notre privilège. Certaines personnes ont la faculté de s'introduire dans nos pensées les plus secrètes. Fouiner, farfouiller, ou simplement écouter d'une oreille distraite. Qu'importe. Le résultat reste le même. Ce qui est censé vous appartenir devient un " dossier de partage". Votre vie privé en devient alors bafoué, car vous n'en avez plus vraiment. Et dans ce genre de cas, on fait quoi? Bah on fait rien. Tout du moins, on ne peut pas y faire grand chose. Faut-il encore le savoir. Moi, je sais. Je sais car les circonstances du passé m'ont amenés à cette tragique découverte. Je dis tragique, car dans le fond, j'aimerais ne pas savoir. Ne pas avoir à me soucier de ce que je pense. Chaque parole prononcé dans un coin de ma tête peut rapidement devenir une arme qu'on retourne contre moi. Je le sais, mais jamais je n'aurais cru que ça m'arriverait à un tel moment. Alors, si vous voulez tout savoir, non seulement je m'en sens offusquée, mais je m'en sens également blessée.
Mon regard incertain plonge dans celui d'Elizabeth. Incertain, car j'ai réellement du mal à assimiler. Mais si mon cerveau a du mal à comprendre, mon corps lui, semble déjà réagir. Soudainement raide, muscles crispés, je peux déjà sentir la gêne me gagner. Désormais nue comme un ver, sous le poids, à la fois lourds et léger de Lizzie, je me sens d'autant plus vulnérable. Les choses c'étaient enchainés rapidement. Elle m'avait basculé, prenant de nouveau la position dominante. Elle avait ôté le dernier rempart qui nous séparés. Sa peau entièrement dévoilée contre mon corps dévêtue me distrait bien plus que je ne le voudrai. Pourtant, sa phrase résonne encore et encore, comme dans une pièce vide. Le tout se percute et se répercute. Mais rapidement, soudainement, sans crier gare, la colère balaie le tout. Cette vague aussi brulante que de la lave semble déferler sur moi, en moi.
Manipulée, utilisée. Ne suis-je donc que son jouet? Pénétrer dans mes pensées, et oser s'en servir contre moi, rien de tel que pour me mettre en rage. Car oui, j'enrage. A mon insu, un grognement sort du fond de ma gorge. Bien que je tente de me calmer, et croyez-moi, c'est compliqué, je ne peux empêcher mon corps de trembler face à cette colère violente contenue. Si nos pupilles s'assombrissent par la soif, elles peuvent, je le suppose, s'assombrir par la colère. Et si tel est le cas, je peux rapidement deviner la couleur de mes yeux : noir.
Lizzie_Détends toi, je rigole. C'était ton idée après tout, non ?
Autant incrédule qu'en colère. J'hésite entre la calciner, ou bien encore rire. Un rire au gout amer qui sonne comme une promesse de vengeance. Mon idée? Ce n'était pas une idée. C'était un doute, une crainte. Et elle ose me balancer que c'est mon idée? J'allais ouvrir la bouche, histoire de lui rétorquer une réplique cinglante, lui cracher toute ma haine, ma colère. Cependant, ses lèvres s'écrasent contre les miennes. Hein? Quoi? Je ne suit plus! Je ne sais pas comment réagir. Autant cette colère subsiste toujours en moi, avec la même intensité, que dorénavant, mon corps frisonne au contact de ses mains sur mes hanches. Quand le désir se mêle d'une affaire comme celle-ci, je ne donne pas chère de ma capacité à raisonner. A vrai dire, je ne donne pas chère de notre peau à toute les deux. Car, malgré mon envie, mon désir, l'amertume reste. Une envie suprême de lui faire payer me tente. Aussi vivace que les flammes, cette envie lèche mon âme damnée.
Malgré tout, je répond à son baiser. Sauvage et féroce, je ne peux me montrer douce. Je ne souhaite pas me montrer conciliante. La honte que j'ai ressenti à ces mots me lacère encore. Et je me rend compte que je suis dans l'incapacité d'aller plus loin. Je ne suis pas son jouet. Hors de question qu'elle dispose de moi, comme on dispose d'un objet. Me rhabiller étant son idée, je n'ai qu'à m'exécuter. Repoussant sans préavis la sangsue, je me redresse. Je ne peux même pas m'habiller.... mes vêtements sont en lambeau. Que me reste t-il? Pas grand chose. Tout en me dirigeant vers son lit, je cherche du regard où peut bien être passée ma dignité. Surement déchiqueté quelques part entre la porte d'entré, et le mur qui nous avait servi d'appui.
Un nouveau grognement de mécontentement s'échappe du fond de ma gorge. Vengeance! Vengeance! Cela ne se passera pas ainsi. Ce n'était peut-être rien pour Lizzie. Une bonne blague à faire, sans conséquence. Mais pour moi, c'est tout autre chose. Agrippant son drap, je m'enroule dedans, cachant enfin ma nudité. Moins vulnérable, mais tout autant en colère, je remarque tout juste le peu de sang qui dégouline de mes paumes. Apparemment, j'ai serré des poings bien plus fort que je ne l'aurais cru. On peut me penser susceptible et colérique. Je m'en fiche.
Chloé_Amuse toi bien toute seule.
Me tournant vers elle, je lui adresse un regard des plus hautain, me dirigeant vers la sortie. Cette situation me rappelle légèrement New-York. Sauf que c'était avec un homme. Sauf que les choses étaient plus ou moins différente... sauf que ... sauf que ... oh non! Je sens des picotements étrange le long de corps. Prise d'un léger tremblement, je reste quelques secondes figée. Rien... rien du tout? J'ai pourtant cru que j'allais encore une fois tout cramer. Tout du moins, j'ai osé le penser un instant. Cependant, je peux rapidement sentir cette odeur qui devient familière. Je peux entendre les flammes se repaitre de quelque chose. Une grande chaleur envahit la pièce ainsi que de la fumée.... Oups? Un simple regard au-dessus mon épaule m'indique qu'il ne restera rien du lit de la vampire. Que c'est dommage.... Je ne peux m'empêcher de sourire.
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| | | Elizabeth G. Evenson
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| Sujet: Re: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ Sam 3 Avr - 15:05 | |
| (c) Jane & (c) Vulthaz Après tout, il suffit parfois d'un geste, un simple petit geste et tout devient différent, tout devient mauvais, tout deviens bon, tout deviens sombre, tout devient ... si différent. Tout s'échappe un jour ou l'autre. Aujourd'hui, tout m'échappe. Et s'il y a bien une chose que je déteste, c'est bien cela. J'aime quand les choses sont normales, avancent à un rythme normal, vont dans la direction que je leur indique. Et si je déteste que l'on me prenne pour une imbécile, je déteste tout autant que l'on me résiste. Il semblerait qu'aujourd'hui ne soit pas ma journée. Tant pis.
Pourtant après tout, j'ai bien chercher ce qui est en train de se dérouler, ce sont bien mes propres mots qui ont créer cette situation étroite, bouchée de tout choix raisonnable. Les mots sont une arme dont il faut tout le temps se méfier, jamais a grand jamais prononcer un mot ne m'avait sembler si dangereux. Je n'ai absolument pas peur de Chloé. Qu'importe sa colère qui coule en moi plus férocement que le venin qui m'a fait devenir vampire. Peu m'importe son amertume qu'elle désire tant montrer. Peu m'importe sa soif de vengeance qu'elle chercher tant à mettre à exécution.
Certes, je m'étais attendue à mieux. J'avais espéré des cris, des hurlements, du sang, du feu aussi, même si pour la peine, j'étais servie. Et de cela, qu'avais-je réellement ? Le lit brûlé face à moi, mais ça ne me dérangeait pas, bien au contraire. Ca me montrait juste que Chloé savait encore se défendre un tant soit peu. Même si là encore, c'est elle qui allait être servie. A qui perd gagne. Un large sourire s'étendit sur mon visage alors qu'elle arrachait le drap pour s'en couvrir, quelques secondes à peine avant le début de l'incendie. Pourtant au fond, nous ne sommes pas bien différente. Je ne peux qu'imaginer qu'elles auraient étés mes réactions à un tel affront.
Chloé _ Amuse toi bien toute seule.
La fumée et le sourire de Chloé ne vont surement pas m'empecher de continuer ce que j'étais en train de commencer. Il y avait une question que je m'étais toujours posée. Après tout ... Je savais donner la vie à mes propres émotions, alors quant était-il de celles des autres ? Des émotions extérieures ? La situation aux premiers abords ne semblait pas idéal pour une petite expérience, mais au point où j'en était, pour ne pas mentir, je m'en foutais un peu.
Mais Chloé tout en me donnant les armes pour la blesser me donner aussi celle qui me faisaient chavirer. Dans tous les cas, si elle voulait jouer, nous allions jouer et qu'importe les actes qui s'en suivraient. Alors qu'elle continuait de sourire naïvement à l'incendie qui se répandait peu à peu aux abords du lit, j'essaye d'eviter le pire en me concentrant. Ce qu'il y avait de fascinant dans ma capacité est que, tout comme celle de Chloé, une fois dehors, je ne controle en rien les actes de ma création ...
La Brume se forma, d'abord fluide et agile, elle dansa le long des flammes qui léchaient avidement l'air dans lequel elles étaient formées. Il n'y avait aucune issue pour le feu qui mourerait étouffer par manque d'oxygène dans le peu de secondes qui allaient passées à l'instant présent. Elle s'enroula autour du lit et serra son étreinte meurtrière. Elle avait compris pourquoi elle était là, elle avait compris que sa mission première était de sauver sa créatrice même si celle-ci n'était pas en danger à proprement parlé. Ensuite seulement elle volerait à la personne la plus proche l'émotion la plus forte qu'elle ressentait au moment présent où elle rentrerait en elle. J'étais fascinée, il n'y avait pas d'autres mots. L'évolution de cette forme noir était rapide, solide, forte, intriguante. Tout comme Chloé, ce spectacle ne m'était pas familier. D'habitude, la Brume qui sortait de moi faisait parti de moi, ici, elle était sans identité et en volerait vite une. Le calme remplissait tant bien que de mal mon esprit, même si l'excitation n'était pas encore totalement retombée.
Les flammes déclarèrent forfait. Même si elles étaient une arme mortelle, elles avaient comme tout prédateur leur point faible et ce point faible était leur dépendance à l'oxygène. Molécule que la Brume leur volait, elle la prenait pour elle, elle la laissait glisser en elle, bouger, découvrir lentement le nouveau milieu dans lequel elle vivrait. Les flammes avaient tenté vainement de s'attaquer à cet ennemi fantôme qu'elles n'arriveraient pas à toucher. Et la Brume, elle, était devenue plus épaisse, plus solide, elle s'était placé autour du feu et l'avait étouffé. Il ne restait plus rien du feu qui étaient encore présent quelques secondes plus tôt. Seule trace de son passage, le lit était complètement dévasté.
Je me tournais vers Chloé, souriante à souhait. Hésitante, deux options s'offraient à moi, laisser la Brume rongeait sa colère, ou détruire ce fléau de poussière ... Encore une fois, l'envie était tentante. Mais qu'avis-je gagner en laissant la tentation menait mes lèvres quelques minutes plus tôt ? Rien, si ce n'est un incendie dans ma chambre ... Et pourtant, je voyais déjà la forme se déplacait vers l'Infante. Ce n'était pas douloureux. Du moins, aussi loin que je ne m'en souvienne, seule la création fait mal. Le reste est une douce caresse à l'âme.
Elizabeth _ Amuse toi bien Chloé chérie.
Inconsciemment, je m'étais approchée en même temps que la brume, posant de nouveaux mes mains sur ses hanches et inspirant à nouveau le délice suprême de son odeur. On est jeunes, on est fous, alors qu'est-ce que l'on attends ? |
| | | Chloé Brendley
Peste profesionnelle
Messages : 1099 Date d'inscription : 23/07/2009 Age : 33 Localisation : Volterra
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| Sujet: Re: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ Ven 16 Avr - 5:10 | |
| & (c) Golden Fish & (c) Coco
De notre passion, il n'en restera que des cendres.Lizzie... que dire sur elle? Si ce n'est qu'elle créait en moi un tas de sentiment contradictoire. Impossible de cohabiter les uns avec les autres, ils luttent, tentent chacun de se faire une place. Il semblerait qu'à ce moment précis, ce soit la peur qui domine sur tout le reste. La peur et la fascination. Alors que les deux semblaient jusqu'alors incompatible, les deux s'emboitent maintenant parfaitement. Comme deux pièces de puzzles. Mon esprit parait totalement subjugué par ce spectacle, attendant patiemment la suite. Qu'adviendra t-il des flammes? Qui vaincra? Mon corps, quant à lui, frissonne d'effrois. Il est simplement paralysé, espérant ainsi se faire oublier. L'important étant que, cette brume s'occupe des flammes. Seule ennuie, la lutte va bientôt prendre fin, et le gagnant n'est celui auquel j'espérais. Sans difficulté apparente, la brume a vaincu son ennemie. Seule trace de ce précédant fléau que j'ai engendré : le lit... à la fois témoin, preuve... et victime.
Phénoménal, hallucinant. Je fixe cette Brume, soudainement plus opaque, plus solide. Elle me semble des plus oppressante. Que va t-il advenir de moi? Qu'elle effet aura cette Brume sur ma personne? Je ne cesse de m'imaginer la douleur que je vais ressentir, me torturant par avance. La solution la plus simple serait encore de fuir. Pourtant, mes jambes restent ancrées au sol, incapable de faire le moindre mouvement. Peur... fascination. Deux sentiments différents qui cohabitent. Fascination obsessionnelle envers la vampire, et fascination morbide pour la Brume. Morbide dans le sens où je me passionne pour une chose qui me mènera peut-être à ma perte. Je pourrais d'ailleurs en dire autant de la vampire. Suis-je donc maso à ce point? Je tourne mon regard vers mon amante, qui sans que je ne m'en rende compte, c'est approchée de moi.
Belle. Sublime. Sa beauté me frappe d'autant plus en pleine face qu'elle me semble dangereuse. Dangereuse et nu. A nouveau, je laisse mon imagination déraper... imagination ou simple souvenir. Car je me revois poser mes lèvres sur son corps. Mes mains qui se baladent sur sa peau. Punaise! Qu'est-ce qui cloche chez moi? Un "truc" qui me veut je ne sais quoi s'approche dangereusement de moi, et la seule chose qui me préoccupe réellement, c'est les mains qu'Elizabeth posent sur mes hanches. J'ai un sérieux problème, c'est moi qui vous le dit!
La savoir si proche me fait tourner la tête. J'en oublie presque la Brume. J'en oublie presque la colère que j'ai pu ressentir, du moment que je puisse de nouveau sentir ses lèvres contre les miennes. Je ne veux pas combattre. Je n'en ressens ni l'envie, ni le courage. Pour une fois, j'aimerais poser les armes, et juste ... profiter, cesser de me prendre la tête. Pour ce qui est de cette " chose " qui s'approche... j'en ai réellement peur. Un saut dans l'inconnu... que m'attends t-il? Peut-être que je crains cette chose pour rien. Peut-être qu'elle ne me fera rien. Je ne sais pas, je ne veux pas savoir. Sans vraiment m'en rendre compte, je pose également ma main sur la hanche de mon amante.
Je suis esclave de mes pulsions, de mes envies. Je dois bien le reconnaitre. A tel point que j'oublie tout. Je n'y tiens plus, la savoir aussi proche de moi et ne rien faire m'est ... presque insoutenable. Mon corps la réclame en entier. Je recule de quelques pas, entrainant la blonde avec moi, jusqu'à buter contre la porte. En faisant ça, je ne gagne que quelques secondes contre ... la Brume. Voir quelques minutes. Rien à faire. C'est toujours ça de pris.
Ma tête se niche au creux de son cou, et je hume son odeur délicate. Comme un parfum enivrant, on ne s'en lasse pas... et j'en veux encore plus. Toujours plus. Mes lèvres parsème son cou de baiser tendre, alternant avec quelques mordillements. Voilà comment elle parvient à jouer sur mes humeurs. Il y a quelques minutes, j'étais totalement remontée contre elle, et voilà que maintenant... je suis sous l'emprise de son charme. Faible je suis! Je ne devrais pas céder aussi facilement à la tentation. J'opte pour la solution de facilité en agissant ainsi... pourtant, j'en ai tellement envie, pourquoi ne pas se laisser aller? C'est en relevant la tête et voyant cette brume s'approcher vraiment trop dangereusement que j'ai ma réponse. Comment se laisser totalement aller avec ce truc qui se trimballe pas très loin?!
A mesure que cette chose infernal approche, je sens de nouveau cette peur me saisir. Non! Bien sur que non! Je ne m'en fiche pas! Même si j'ai essayé de me convaincre du contraire... je suis totalement... apeurée comme une enfant. Trouillarde comme pas possible, je suis. Alors pourquoi ne pas prendre la fuite? Car je garde l'espoir fou qu'Elizabeth me " préserve " de ça. Plus qu'une espérance, je me rend compte que je la supplie presque du regard. Lizzie... S'il te plait...
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| | | Elizabeth G. Evenson
I will soon die ...
Messages : 1791 Date d'inscription : 25/08/2009 Age : 271 Localisation : Saint-Gabriel in Canada
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| Sujet: Re: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ Dim 18 Avr - 23:10 | |
| Des fois, il vaut mieux tout prendre comme cela vient. Mieux se laisser aller. Oublier la colère, la haine et tout ce qui l'accompagne. Parfois, la vérité nous prends de face et nous emporte. Il n'y a pas toujours quelque chose sur lequel s'attacher, s'accrocher et ainsi éviter de partir. Quand l'heure est là, il faut juste prendre ses maux en patience et attendre encore un peu. La vie est courte et mérites d'être vécue. Je ne sais ce que je ferrais demain, alors autant profiter du contact glacer de ses lèvres sur ma bouche encore un peu. Faire abstraction de cette odeur qui approche. Profiter encore un peu, même si cela ne dure que quelques secondes, que quelques minutes, qu'importe. Qu'importe la douleur, la souffrance, la plénitude, la mort et tous les autres artifices que j'avait jusque là évitait.
Un mauvais pressentiment. L'ombre tremblait elle aussi. Les choses étaient étranges et cela de plus en plus. Ondulante et serpentant l'air, Elle cherchait, Elle attendait un signe qui lui dirait de continuer. Mais les choses avaient déjà repris là où je les avait déraper. Mes mains posaient sur ses hanches divinement dessinées, j'avais senti ses mains sur ma peau, ses lèvres sur mon cou, ses dents dans ma chair. J'avais de nouveau tressaillit. Une sorte de paix intérieure me guidait. Mais malgré ce calme je ne pouvais que m'impatientait. Ses baisers ne me suffisaient plus. Elle me rendait dingue.
La porte nous empêche de continuer dans notre déplacement. Quelque chose la dérange encore, et cela se voit dans ses yeux. Tournant la tête vers ce que ses yeux regardent, je remarque tout de suite la brume, gesticulant encore, s'approchant, impatiente. Je tournais de nouveau la tête vers elle, souriant à pleine dent et posant ma tête sur son épaule.
- Ne t'inquiètes pas …
Pourtant ses yeux n'ont pas du tout l'air rassuré. Ils me supplient. Maintenant que je ne suis plus réellement dans mon état normal, j'en oublie presque la réalité des choses, cette Brume la terrifie. Comme tout le monde, elle a peur de l'inconnue. C'est touchant. Même si elle ne le sait pas encore, contrairement à moi, la Brume est déjà en train de disparaitre. Elle ne peux pas rester longtemps sans prendre d'identité. Je plaque sauvagement mes lèvres contre les siennes. L'envie pressante d'explorer à nouveau son corps revient. Laissant mes doigts se balader sur son ventre, je les sens déraper inlassablement vers le bas. Plus qu'une envie, cela devient un besoin vital, une obsession douloureuse qui me pousse à accélérer un peu plus la vitesse de mes mouvements. Mordant sa lèvre inférieur, je me stoppe net. La pression de mes mains se fait moins forte. Nom de Dieu, il ne manquait plus qu'elle.
Jane Volturi, la créatrice de mon amante est dans les parages. Bizarrement, cette pensée devrait me sortir de cette transe dans laquelle je suis, mais au contraire, après un léger moment d'hésitation je repars à la conquête de la langue de la belle en face de moi. Repostant mes mains un peu plus que ses hanches, sur ses côtes, je laisse mes doigts divaguer sans vraiment m'en soucier. Ce n'est que Jane après tout. Après l'incident de Volterra, je doute qu'elle ne revienne chercher la misère de si tôt. Quoi que ... Je l'imaginais bien entrant, hurlant, nous séparant. Non. Elle ne m'éloignerais pas de Chloé. Rassurant la pression de mon corps contre le sien, je l'entrainais un peu plus contre le mur.
La provocation est un art. Qui conque s'est la créer tiendra entre ses doigts les nerfs et la patience de son adversaire. La provocation est une manière de combattre après tout. Rude épreuve est faîtes pour leur patience. Pour la sienne. Jane approche. Je suis presque sure que Chloé la sentie aussi. A moins que son esprit ne soit occupé à autre chose. Mes lèvres quittent ses lèvres et s'élancent sur le côté, cherchant à atteindre son cou avec lenteur. Je ne pûs m'empêcher de mordiller sa peau à nouveau.
J'étais ailleurs. Des dizaines d'informations continuaient de m'arriver mais mon esprit refusait de les analyser, les laissant tranassait si et là. Pourtant, si j'avais été plus intéressée, je me serais vite rendu compte que quleuqe chose n'allait pas. Quelque chose m'avertissait. Son visage, ses yeux, son odeur ... Lui ! Que Diable m'échappait ? La porte s'ouvrit soudainement. Jane venait de faire une entrée triomphante on dirait ... |
| | | Jane Volturi
Messages : 629 Date d'inscription : 19/10/2009 Age : 394 Localisation : Volterra - Italie
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| Sujet: Re: Il suffit parfois d'un geste ... { Pv Chloé Brendley & Elizabeth Grâce Evenson /!\ Hot -18 /!\ Dim 25 Avr - 22:28 | |
| Les sentiments … Un mot étrange. Un mot auquel je n’avais pas donner de sens auparavant. En 366 ans, je n’en avais jamais eut ! Depuis que j’étais figé dans l’immortalité. J’avais toujours était cruelle, et j’y avais toujours pris du plaisir. La souffrance d’autrui m’avais toujours permis de me sentir supérieur. En fait pour être exact j’étais supérieur. Parce que mon don repoussait tout le monde. Les gens avaient peur de moi. Même Démétri me craignait, quelque part au fond de lui. Mais là je dois l’avouer, il faut creuser profondément pour le trouver ! Soit. Qu’elle fut ma surprise quand finalement je me rendis compte que j’avais des sentiments ! J’étais capable du pire, mais visiblement aussi du meilleur. Bien sûre j’avais toujours aimé mon frère. Mais c’était différent. Et puis … Il y avait eu Chloé Brendley. Celle qui au départ n’était qu’une mission, a finis par devenir un jeu très excitant dont les adversaires n’était autre qu’Elizabeth et moi. J’avais pensé gagner quand Chloé nous avait rejoins. Mais elle nous avait quittés. Elizabeth et moi étions maintenant à égalité. Nous avions toute les deux perdus. Et je ne saurais décrire ma rage. Parce que oui … Je détestais perdre ! J’étais à Saint-Gabriel depuis maintenant plusieurs jours. On ne peut pas dire que je m’y sois spécialement amusée. D’abord c’était ce chien qui c’était mis dans mon chemin. Vous l’aurez bien sûre tous reconnus, je parle évidement de cette sale puanteur de loup garou, Jacob Black. Il avait tenté de me convaincre que sans lui, je ne verrais plus jamais Chloé. Non mais franchement, je suis la seule à trouver ça pitoyable ? Et puis, cet emmerdeur de Démétri avait croisait mon chemin. Je ne m’épancherais pas sur la question mais notre face a face n’a pas était de tout repos. Je l’aurais volontiers tué ! La nuit était tombé, les rues étaient vide, toute vie avait quitté Saint-Gabriel. J’errais, seule, dans ces rues sombres. Je devais retrouver Chloé ! Ma santé mentale en dépendait. Chloé était le trophée d’un jeu, et je refusais d’y perdre, quitte à changer les règles ! Mon esprit tordu s’égarait. Je marchais maintenant dans le quartier résidentiel de Saint-Gabriel. Avec de la chance, je trouverais une brebis égarée à me mettre sous la dent. Et quand je parle de brebis, je ne parle bien sûre pas de l’animal. C’est alors que tout changea. Les choses devinrent étranges. Une odeur familière emplissait mes narines. Je n’avais pas besoin de respirer, et pourtant je humais l’air et m’y accrochais. Elle. Ce n’était pas possible. Je ne l’avais pas cherché aussi longtemps pour finalement me rendre compte qu’elle était tout près de moi, mais que je n’avais pas suffisamment bien cherché. Ça ne me ressemblait pas. Et pourtant … La présence de son odeur ne trompait pas ! Mais elle n’était pas seule. Je n’avais fait que quelque pas avant de sentir une deuxième odeur, tout aussi familière. Elizabeth. Non ! Voilà qui inverser la donne ! Chloé était avec Elizabeth, se qui signifiait sans doute qu’en réalité, c’était moi qui avait perdu. Mais je ne rendrais pas les armes aussi facilement. Pas après une lutte acharnée. Une bataille à mort s’il le fallait. Soudain, une chose me revint en mémoire. Ne me demandez pas pourquoi, maintenant, en ce cas précis, j’y repensais. Surtout en sachant que cela n’avait rien à voir ni avec Chloé, ni avec Elizabeth. Je repensais a un homme, étrange, qui était venu voir les Volturi il n’y a pas plus de deux semaines auparavant. Il c’était pointer a Volterra pour parler aux trois frères Volturi, les grands maîtres, des « enfants de la lune ». Ils avaient tué sa compagne. Il avait réclamé l’aide des Volturi. Et bien sûre, mes maîtres, polies, agréables et serviables, la lui avait accordé. De toute façon, il était clair que les enfants de la lune commençaient à poser de sérieux problème et qu’il était temps de réagir ! Mais bref, revenons a nos moutons, là n’est pas la question. Du moins je le crois … Désireuse d’en finir enfin avec Elizabeth, je décidais de ne pas faire machine arrière et d’aller l’affronter. Je n’avais pas peur de me jeter dans la gueule du loup, j’y sauter même a pieds joints s’il le fallait. Mais cette guerre et se conflit d’intérêt devait se régler, et vite ! A la halte, j’ouvris la porte. On pouvait dire que mon entrée était des plus remarqué. Je n’aimais pas faire dans les règles. Et puis honnêtement, vous m’auriez vu frapper à la porte et attendre qu’on vienne gentiment m’ouvrir ? Non mais, je n’avais pas que ça à faire ! Mais à peine rentré que je le regrettais déjà. j a n e __ Non de dieu, dites-moi que je rêve ! Malheureusement pour moi, j’avais arrêté de dormir, et donc de rêver il y a très longtemps déjà ! Le spectacle auquel j’assistais était des plus étranges, et des plus écœurants. Là, devant moi, Chloé et Elizabeth était nue. Je pense que je passerais les détails, on a tous compris pas besoin d’en rajouter. Plusieurs émotions successives apparurent alors sur mon visage. D’abord, la surprise. Puis lentement la surprise laissa place au dégout, qui elle m’aime laissa place a la colère. La rage même. Elizabeth n’avait pas seulement gagner, elle jouait avec son trophée. Je ne saurais décrire la scène qui se passa ensuite. Sans plus avoir de contrôle sur moi-même, je sautais à la gorge d’Elizabeth. C’était la deuxième fois que je perdais le contrôle cette semaine. Je ne devais plus être dans mon état normal ! J’avais toujours sut me contrôler jusqu’à présent. Mais, je ne supportais pas de perdre. Je me concentrais sur Elizabeth, ignorant totalement la présence de Chloé. J’avais envie de l’étrangler, de la déchiqueté. Je désirais être cruelle, sadique et sans pitié. Je souhaitais la mort d’Elizabeth Grâce Evenson. Et j’allais la tuer ! J’eus d’abord l’idée de faire usage de mon don sur elle. Le temps semblait s’être figé. Mais me souvenant de ce qu’il c’était passer a Volterra, je renonçais. Non, ce ne serait pas assez brutal. La torture n’assouvirait pas ma soif de vengeance. Non, je voulais réellement sa mort, une seconde fois. Et pour cela, il n’y avait qu’un moyen d’y parvenir. Toujours en colère, et avec une rapidité déconcertante, j’entrepris donc de démembré le vampire.
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