Voilà maintenant quelque jours que j'étais arriver à Saint-Gabriel. Suite a ma rencontre avec Jacob, j'avais décider de rester quelque jours. Oh moins le temps d'éclaircir la situation. Rien ne tournait plus rond dans ma tête. J'aurais tant aimer savoir ce qui me poussait a courir après Chloé. Après tout elle n'était pas la seule de mes créations. Bien des années auparavant, quand j'avais été plus jeune, j'avais transformer quelque personne. Trois en tout. Alors pourquoi est-ce que Chloé m'obsédait tant?

En tout cas j'étais bien contente d'être loin de Volterra et de la garde. Pas de Félix pour nous regarder avec son air hautain, comme si il était le meilleur. Pas de Aro pour donner des ordres qui vous pousserait limite dans la gueule du loup comme en me demandant de transformer la chanteuse d'Elizabeth. Parce qu'après tout, si Elizabeth avait été chasser de chez les Volturi c'était bien parce qu'elle avait exécuter un garde ... La loi n'était pas faite pour elle. Pas d'Alec pour tenter de découvrir ce que je manigancer. Pas de Démétri pour me mettre en colère. En claire j'avais une paix royale.

J'étais sortit de ma chambre d'hôtel pour aller chasser. Mais je n'avais pénétrer dans la forêt que depuis une dizaine de minute que je reconnus une odeur familière. Non ce n'était pas possible, pas lui ... De tout les gardes de Volterra il avait fallut que ce soit le plus chiant qu'il vienne me chercher. Démétri ... Rien que de pensais qu'il était là me donner des envies de meurtres. Cet espèce d'emmerdeur m'avait suivit a Saint-Gabriel. Je serrais les dents, en colère. Je partis en courant dans les bois a sa recherche, suivant son odeur. Aussi discrète que me le permettait ma condition vampirique. Je finis par le trouver. En silence, je m'arrêtais juste derrière lui. Il ne métrait sans doute pas longtemps à détecter ma présence. Et j'avais raison puisqu'il se retourna, à une vitesse lente pour un vampire.

d é m é t r i __ Ma Petite , tu t’est perdue ? Tonton Demetri est venu te chercher , sèche – donc tes larmes .

Son visage afficha son fidèle sourire pervers. Qu'est ce que je pouvais le haïr dans ces cas là! Encore plus que d'habitude. Il était déjà quelqu'un de détestable, mais là il dépassait toute les limites. Une lueur apparut dans mes yeux déjà rendu noir par la soif qui brûlait ma gorge. J'aurais tant voulut lui faire disparaître ce sourire de ses lèvres. Haussant un sourcil, je l'observais, avant de sourire a mon tour. Pas du tout le même sourire cependant.

j a n e __ Je vois que maître Aro a envoyer son chien le renifleur pour me ramener à la maison ...

Aime comme si un jour tu devais haïr et hais comme si un jour tu devais aimer. Le problème avec Démétri c’est que un jour je pouvais l’adoré comme un autre jour je pouvais le détester. Dès ma renaissance, quand je suis venu vivre avec mon frère chez les Volturi, il a immédiatement commencé a me tapé sur les nerfs. Et plus nous avions avancé dans le temps et les siècles, plus cet imbécile m’avait tapé sur les nerfs. Mais d’un autre côté, lui et moi avions certains points communs. La loyauté envers notre famille, la haine des traîtres a leurs sangs, se dont d’être agaçant, et notre plaisir à voir les gens souffrir. Donc en quelque sorte, je m’étais un peu attacher à lui. Étrange vous dites ? Il n’y pas de doute a ce sujet puisque chaque fois que je le croisais j’avais la terrible envie de le tuer.

d é m é t r i __ « Tu dis cela , alors que tu exhales une nauséabonde odeur de chien . Tu sera heureuse d’apprendre qu’à l’origine Alec voulait venir mais visiblement , nos Maîtres n’ont pas suffisamment confiance en lui . C’est vrai qu’entre Alec &&’ le meilleur traqueur connu à ce jour , il n’y pas d'hésitations à avoir … »

Je l’écoutais attentivement. Si j’avais put rougir, en cet instant je serais devenu rouge de rage. Malheureusement ma condition vampirique ne me le permettait pas. Cependant je voyais rouge et je devais faire preuve d’une grande prise sur moi-même pour ne pas lui sauter dessus et tenter de le massacrer. Je serrais les points. Mon frère ! Il avait osé parler ainsi de mon frère ! Je ne permettais a personne de parlé ainsi d’Alec. Lui était tout pour moi. Ma chaire, mon sang … Nous avions le même ADN. Et même dans la mort nous avions été ensemble. J’avançais de quelque pas avant de me stoppé net. La mâchoire crispée, les points serraient, je le fixais. Je finis par lui murmurais, dans un murmure à peine audible :

j a n e __ « Je t’interdis de parler comme ça de mon frère ! Il est mille fois meilleures que tu ne le seras jamais alors inutile de te croire supérieur à lui ! Je ne sais pas pourquoi Aro à préféré t’envoyer toi plutôt que lui mais c’était une erreur ! D’ailleurs je n’ai pas l’intention de rentrer et encore moins si je dois rentrer avec toi espèce de pourriture ! »

Cherchait-il à me mettre en colère ? A me pousser à bout ? Etait-il vraiment sadique ou bien était-il suicidaire. J’avais du mal à cerner ce qu’il attendait de moi au juste. Pourquoi était-il venu jusqu’ici dans le seul et unique but de me provoquer ? C’est vrai si c’était juste pour me taper sur les nerfs il aurait très bien put attendre que je rentre à Volterra où il aurait eu tout le loisir de m’enquiquiner. Ce personnage, je ne le cernerais décidément jamais. Qu’est ce qui le poussait à être comme ça ? En plus de prendre son âme avait-on aussi pris son cerveau ?

Son rire … Après le mien, sans doute l’un des rires les plus machiavélique qu’il m’eut été donné d’entendre. Si seulement il avait put s’étouffer en riant ! Dommage que les vampires ne pouvaient pas mourir étouffés. Ça m’aurait bien arrangé ! Cependant je ne comptais pas sur mes espoirs pour le faire taire. Je le vis s’approcher, et mon instinct me dit de me méfier. Finalement, il se contenta de prendre ma main dans la sienne pour y faire un baisemain. Étais-je pour autant rassurer ? Pas le moins du monde. Car avec Démétri il n’y avait jamais rien sans rien, et ce geste, qui pouvait avoir l’air anodin, annoncé surement qu’il préparait sa prochaine réplique cinglante.

d é m é t r i __ « Bon sang , être avec Chloé ne t’as pas décoincé : tu est toujours aussi frigide … Chaude , ta " création " , très chaude à ce que j'ai entendu dire . '' Maman '' doit être en colère de savoir sa fille si dévergondée alors qu'elle , elle est toujours ... hum , comment dit - ont déjà ? Ah oui ! Vierge ! »

Je n’avais pas eu tord. Mais cette fois il était allé trop loin. Chloé … Encore elle ! Quand est-ce que ce cinéma allait enfin s’arrêter ! Que plus personne ne prononce son nom je n’en pouvais plus ! Si je l’entendais encore une fois, je crois que je serais bonne pour la crise d’hystérie ! Mais le pire c’est qu’il m’attaquait directement, presque physiquement ! J’étais figer dans le corps d’une fille de 14 ans, et il savait parfaitement que le simple fait de l’aborder me mettait hors de moi. Un éclat traversa mes prunelles déjà noire et incendiaire.

j a n e __ « Tu n’aurais jamais du dire ça ! »

Et sur ce, de rage, et sans penser aux conséquences, je lui sautais à la gorge, telle une sauvage. J’avais perdu tout contrôle sur moi-même. Je ne souhaitais qu’une chose, en finir avec lui !

Avais-je le droit de le tuer? Non je parle sérieusement! Tant pis si Aro allait m'en vouloir, mais sérieusement j'avais envie de lui ôter la vie. Il était tellement insupportable qu'il ne manquerait sans doute a personne!

Sans que j'eus vraiment le temps de comprendre, la rage pris le dessus sur moi. Je voulais la mort de Démétri Volturi plus que toute au monde. C'était un peu normal me dirait vous. Trois siècles durant il m'avait taper sur les nerfs, mais aujourd'hui ... Il dépassait les bornes. Telle une sauvage je lui avais sauter dessus, souhaitant par dessus tout en finir avec ce minable.

Je n'eus pas plus le temps de comprendre ce qui m'arriva ensuite. J'aurais pourtant du le prévoir, il ne se laisserait pas faire. D'un brusque mouvement, je me retrouver allonger sur les feuilles mortes de la forêt, Démétri sur moi. Je fronçais les sourcils, mais ça ne servait pas à grand chose de me débattre, il me tenait clouer au sol.

j a n e __ « Enlève tes sales pattes espèce de psychopathe! »

L'espace d'un instant, j'eus la terrible envie d'utiliser mon don sur lui. Je me serais damner pour le voir se tordre a mes pieds, comme un asticot. Je ne l'avais jamais fait c'est vrai, et jusqu'à présent je n'en avais même encore jamais eus l'idée. Mais il y a une première fois a tout pas vrai?

d é m é t r i __ « Hum … Éperonnant comme position , j’en serai même excité . »

Je le dévisageais un instant, pensant qu'il plaisantait. Avait-il perdu l'esprit? Seigneur ayez pitié, ne lui prenez pas son dernier neurone! Sauf que visiblement il ne plaisantait pas. Je sentis sa main caressait ma joue, descendre le long de mon bras pour finalement aller se logé sur ma hanche.

d é m é t r i __ « Pas toi ? »

Sa question m'arracha un fou rire. De mon rire démentielle. Non mais il était quand même pas sérieux là? Trois siècles que j'avais passer en sa compagnie, et jamais, ô grand jamais, cette idée n'aurait pu me traverser l'esprit. Je le regardai, vaguement dégouté.

j a n e __ « Si par excitant on peut sous-entre dégoutant, alors je crois que la réponse est oui!»

«Enlève tes sales pattes espèce de psychopathe! » . Bon sang , cette gamine me fera toujours rire ; moi , psychopathe ? Pervers, à la rigueur , mais psychopathe … Là , c’est une erreur grave de jugement . Toujours à califourchon sur la Gamine Sadique , je ne comprend pas la raison de son hilarité . Le dégoût s’installe dans son regard , puis elle me dit : « Si par excitant on peut sous-entre dégoûtant, alors je crois que la réponse est oui ! » . Ca , c’est méchant . Je me relève , me racle la gorge &&’ foudroie Jane du regard . Je suis , ce qu’on peut appeler , vexé ! Mais ce n’est pas pour autant que je perd ma mission de vue – Ramener la Gosse - &&’ mes ambitions personnelles – l’avoir dans mon pieux-.Je lui rappelle donc cela en déclarant :

« En route pour ta chambre d’hôtel , t’as des bagages à faire &&’ moi , j’ai une gamine à dépuceler … »

Félix &&’ moi , compagnon dans notre perversité , aimions ôter l’innocence de jeune femme , humaine comme vampire . L’espace d’un instant , mon esprit divagua &&’ se mit à penser a Heidi . Une relation pas vraiment sérieuse basée sur le libertinage .. Ce que les humains appellent familièrement : « Un plan cul » Voilà ce qui nous unissait . La frontière entre l’amour &&’ la haine , est , dit – on , très fine . Mais encore faut – il qu’elle existe … Bref . Serai – je en train de devenir tendre ? 0h &&’ puis , de toute façon , nous savons tous très bien que l’amour c’est bon que pour les humains . Cela est , à mes yeux , impossible entre vampires . Puis , faut déjà supposer que Jane m’attire un minimum .

« Autrement , tu as passer un bon séjour à Saint – Gabriel ? Loin de nos perversités , à Félix &&’ moi ? Parce que nous , je peux te garantir que tu nous as pas manqués . Enfin , il y a que tes fesses que je suis ravi de revoir … »

Lorsque je le vis se relever, je souris, très fière de moi. A en juger par le regard meurtrier qu'il me lançait, Démétri n'était pas du même. Mince alors, j'avais blesser ce pauvre petit chéri dans son amour propre. C'est vrai que bien des femmes étaient passer dans son lit. Personne ne semblait lui avoir résister. Enfin ... Si attendait il y a bien quelqu'un! Moi maintenant! Hum ... Ce que je pouvais m'aimer par moment!

A mon tour je me relevais, et enlever les feuilles qui s'étaient logés dans mes cheveux. Super, maintenant j'étais décoiffé! Et le comble, je ressemblais vraiment a une sauvage! Mais une sauvage fière ...

d é m é t r i __ « En route pour ta chambre d’hôtel , t’as des bagages à faire &&’ moi , j’ai une gamine à dépuceler … »

Je le regardais dans les yeux, et croisais mes bras devant ma poitrine. Il était d'un vulgaire ... C'était désespérant. Il avait vraiment la classe d'un homme des cavernes. Quoique, je suis presque sûre que même les hommes des cavernes avaient largement plus de classe! Je fronçais les sourcils. Pour qui me prenait il? Une de ces poupées sans cervelle à qui il avait pris leur virginité? De toute façon il était hors de question que je lui cède. Ça lui ferait bien trop plaisir. Et puis, il s'en vanterait encore auprès de Félix par la suite.

j a n e __ « Et qu'est ce qui te dis que j'ai envie de rentrer? Tu crois peut-être que tu peux me forcer a rentrer si je n'en ai pas envie. Tu te prend pour qui? Mon père? »

Puis en me souvenant de la dernière partie de sa phrase, je fronçais les sourcils une fois de plus. Il cherchait vraiment à me mettre en colère il faut croire.

j a n e __ « J'espère pour toi que tu trouveras une gamine en chemin parce que ce ne sera pas moi! »

Pour être honnête je n'avais vraiment aucune envie de rentrer à Volterra. Pourquoi faire? Je n'avais pas encore retrouver Chloé. Et tant que je ne l'aurais pas retrouver, il était hors de question que je rentre. Il fallait que je retrouve Chloé, une force me poussait a le faire.

d é m é t r i __ « Autrement , tu as passer un bon séjour à Saint – Gabriel ? Loin de nos perversités , à Félix &&’ moi ? Parce que nous , je peux te garantir que tu nous as pas manqués . Enfin , il y a que tes fesses que je suis ravi de revoir … »

Une fois de plus je ricanais. Comme si ses remarques m'atteignaient. Au fil des années, j'avais finis par être blindé. Je levais les yeux au ciel et soupirais. Je confirme, il n'avait vraiment aucune classe.

j a n e __ « Si ça peut te rassurer vous non plus vous ne m'avez pas manquer. Et vos .... fesses non plus d'ailleurs! »